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Jean-Noël BONNETON, le 21 août 2010 : Tout d'abord, merci à vous d'avoir été là. J'étais un peu perplexe (mais pas sceptique) quant au déroulement de nos "retrouvailles". Je dois dire que je n'ai pas été déçu, car ce que j'y ai trouvé, vu et entendu, est allé au delà de mes espérances : réunion très agréable, très sympa, de qualité, avec de l'émotion, des anecdotes inédites drôles, des informations supplémentaires sur d'autres camarades. Je pense que personne ne s'est ennuyé. Merci particulièrement à Dominique pour avoir pris en charge l'organisation sur place, à Philippe pour le concert privé donné en toute simplicité, et à Liliane à titre particulier pour son hébergement en "chambre d'hôte" !
Jean-Paul COUTURIER, le 21 août 2010 : Je voudrais réagir très vite pour vous dire à tous : les présents et toutes celles et tous ceux qui vont nous rejoindre, combien cet après-midi a été merveilleux ! J'ai envie de dire : un très gros travail pour une journée hors du temps ! Merci, Jean-Noël, cette dépense d'énergie, cette persévérance, ce temps passé, sont un exemple pour nous. Ces 40 années ont à peine marqué nos physiques, on s'est tous reconnus ! C'est un peu comme si j'avais quitté, la veille : Henri, Philippe, Raymond,Jean-Claude,Jean Bernard, Jean Noël, Gérard et toutes les filles. Ce qui m'a particulièrement ému, à la fin du repas, c'est le fait que Philippe, notre vedette (on était tous fans de lui) a accepté de chanter ! (Je précise que Liliane est toujours sensible à son charme naturel !) Je pense à un ancien ministre de la culture qui aurait pu dire en l'entendant : "Ce Philippe, quel organe !!!"
Dominique DELAHAYE, le 21 août 2010 : Pour commencer un grand Merci pour tout ! Je ne pensais même pas que ces retrouvailles puissent être aussi sympathiques ...
Marie-France DOUCET, le 21 août 2010 : J'ai passé un vrai bon moment à Périgueux, tout a été agréable, les retrouvailles, le cadre, le repas ; en venant, j'avais un peu le trac, car j'avais perdu de vue tous ceux et celles qui étaient à Sévigné et à saint JO. Je ne regrette pas d'avoir plongé ; pour moi, c'était très osé car je ne m'intéresse pas au passé.
Dominique BELLETANTE, le 25 août 2010 : Le repas du 20 août fut pour moi un moment très agréable, un peu en dehors du temps, que nous avons remonté de plus de 40 ans ! C'est, je crois, exceptionnel de pouvoir se retrouver de cette façon très amicale.
Jean-Bernard BESSE, le 25 août 2010 : Le repas du 20 août a été un succès et je pense que je traduis la pensée de chacun, lesquels te feront savoir très bientôt, je pense, leurs avis concordants. Cela nous a permis de reprendre contact avec les personnes que nous connaissions déjà et de mieux connaître ceux que l'on côtoyait épisodiquement, dans les couloirs menant aux classes, nos intérêts comme nos préoccupations n'étant pas les mêmes. On a tous certes changé, mais je pense dans le bon sens, car comme l' a dit un philosophe dont j'ai oublié le nom "on ne devient que ce que l'on est".
Jean-Claude BELLINET, le 1er septembre 2010 : J'ai mis un peu de temps à répondre, mais n'avons-nous pas mis 42 ans à nous retrouver ? Nos motivations, voire au moins les miennes : retrouver un peu de sa jeunesse, la curiosité, retrouver des amis. J'avais aussi un peu d'inquiétude. Nous avons idéalisé, ne serons-nous pas déçus, ne serons-nous pas seulement "anciens combattants" ? Je dois dire que j'ai été agréablement surpris pas l'accueil de chacun, la chaleur immédiate que j'ai ressentie, même si nous ne nous connaissions pas tous (nous étions nombreux en terminale). Au moins nous avions un passé commun, ce qui a certainement fait le ciment. Et je dois dire que nous nous retrouvions un peu comme si nous nous étions quittés hier. Même si les faces ou les profils avaient changés, même si nos parcours avaient façonné nos caractères, j'ai trouvé que le fond était toujours étonnamment le même, au moins chez ceux que je connaissais bien. Finalement peu de changement. Les jours d'avant, j'étais impatient, voire inquiet ... En sortant du restaurant, j'ai eu un peu de tristesse, probablement celle de me rendre compte que 42 années étaient réellement passées. Mais j'étais aussi triste et un peu frustré que notre repas soit si vite passé. Au moins je n'étais pas blasé et j'ai l'espoir que nous recommencerons l'an prochain et que d'autres se joignent à nous. Amitiés à tous
SOUVENIRS ET ANECDOTES :
Les conférences St-Vincent de Paul : plusieurs d'entre nous s'étaient inscrits à cette cause humanitaire : il s'agissait de visiter des personnes âgées vivant dans un extrême dénuement, et d'aller passer avec eux un peu de notre temps en leur apportant une friandise, en général un paquet de gâteaux. Mais assez vite, la cause humanitaire était devenue pour certains internes un prétexte à pouvoir quitter le collège pour aller en ville. Malheureusement les personnes âgées visitées devaient constater la raréfaction de nos visites, alors que pour l'établissement nous semblions grandement impliqués et assidus .... De même pour les sorties aux JMF (Jeunesses musicales de France pour ceux qui ne s'en souviennent pas) ; quand un concert avait lieu en ville, parfois le soir et parfois le jeudi après-midi, beaucoup d'internes étaient très intéressés par la musique classique. Sauf que sur le trajet, le groupe perdait parfois certains de ses membres à hauteur du Café de Paris ou du Tourny, où ce n'était pas tout à fait la même musique : le jerk avait ses adeptes ...
Autre souvenir évoqué par Jean-Paul : les envois, chaque Noël, par mon grand-Père qui se trouvait au Maroc, d'une caissette de fruits secs (dates, figues, caroubes) qui faisaient nos délices, mais qui ne durait que quelques jours ... JN
Parmi les « personnalités » évoquées, Pierre Champion a particulièrement fait l'objet de quelques évocations : quand il apportait en classe des foies gras, ou alors les briquets en or (signés Cartier pour certains) qu'il se faisait régulièrement voler. Mais surtout sa participation en tant qu'externe à un « groupe de travail » en version latine.
SUITE DES EVOCATIONS SUR LE FORUM, PAGE 21
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